samedi 30 septembre 2017

MÉLANIE JOLY ÉGALE À ELLE-MÊME

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http://plus.lapresse.ca/screens/6ad3d00b-7e28-43aa-828e-c27c2a55c3eb%7C_0.html


Après deux ans, à la barre du Ministère du patrimoine, Mélanie Joly a oublié les journaux qui vivent un crise sans précédent qui fait craindre le pire pour les journalistes qui restent au coeur de la démocratie que nous connaissons.






samedi 23 septembre 2017

mardi 18 juillet 2017

NOMINATION AU CRTC: NOTRE MESSAGE ÉTAIT CLAIR; MÉLANIE JOLY N'A PAS ÉCOUTÉ




Bonjour,

Pour votre information.

Au cours des dernières semaines j’ai envoyé deux lettres aux médias francophones et anglophones concernant la situation qui prévaut au CRTC.

Voici la liste des médias tant francophones qu’anglophones qui ont diffusé cette lettre.

MM


CLIQUEZ VOUS MÊME SUR LES DIFFÉRENTS ARTICLES. 


ENGLISH LETTER



HUFFINGTON POST


CARTT
ANGLAIS ET FRANÇAIS

FRIENDS OF BROADCASTING


THE GAZETTE


THE WIRE REPORT






LETTRE EN FRANÇAIS




L’article a déjà été publié sur le site de l’Huffington Post : http://quebec.huffingtonpost.ca/michel-morin/crtc-president-permanent_b_17223896.html?1497973120






Le Droit d’Ottawa :



La Presse  de Montréal



ENTREVUE RADIO : MARTIN PELLETIER 107,7 FM SHERBROOKE




Site Vigile :




Le Nouvelliste Trois-Rivières,




Sur le site de Friends of Canadian Broadcasting.


LES NOMINATIONS AU CRTC: UN VÉRITABLE DRAME ON OUBLIE LA RADIODIFFUSION

http://affaires.lapresse.ca/economie/medias-et-telecoms/201707/17/01-5117044-un-montrealais-a-la-tete-du-crtc.php

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LE NOUVEAU PRÉSIDENT DU CRTC ET LA VICE-PRÉSIDENTE: OU SONT LEURS EXPÉRIENCES EN MATIÈRE DE RADIODIFFUSION?

http://business.financialpost.com/telecom/government-to-name-industry-veteran-ian-scott-as-new-head-of-the-crtc/wcm/efe23560-b77f-4d04-a476-865f138edf0c

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mercredi 10 mai 2017

AUTOROUTE 13: LES AUTOMOBILISTES ONT ÉTÉ MAL INFORMÉS.

http://www.lapresse.ca/le-nouvelliste/opinions/201703/19/01-5080231-tempete-de-neige-au-quebec-linformation-manquait-au-rendez-vous.php

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LE CRTC A IGNORÉ L'APPLICATION QUI AURAIT PU FAIRE LA DIFFÉRENCE POUR LES SINISTRÉS DE L'AUTOUROUTE 13

TEMPÊTE DE NEIGE AU QUÉBEC : L’INFORMATION MANQUAIT AU RENDEZ-VOUS.

Si les centaines de victimes de cet embouteillage monstre sur l’autoroute 13 avaient eu le même service qu’en France ou en Alberta, ils auraient été vite informés et rassurés en temps réel.  





Tout ça grâce à une seule application accessible et conviviale sur les téléphones cellulaires des Français et des Albertains.  Des conditions de la météo aux opérations déneigement, en passant par les services disponibles, rien ne leur aurait échappé.


Au Québec, précisément à cause de l’absence d’une telle application sur les téléphones cellulaires, les citoyens sont laissés à eux-mêmes et ne sont pas accompagnés en temps réel. Ils doivent se rabattre constamment sur informations plus ou moins complètes diffusées par les médias électroniques.

Lors d’une catastrophe naturelle qui occupe une grande partie de la province, on comprendra que les médias électroniques soient souvent débordés et tiraillés entre la diffusion d’informations touchant plusieurs régions.








On m’a rapporté que ce n’est que le mercredi matin qu’une chaîne d’information continue a parlé de l’embouteillage de l’autoroute 13, à savoir donc plusieurs heures après que l’incident ait débuté, le mardi soir en l’occurrence. C’est dire!





Un recours collectif qui vient d’être déposé résume ainsi la situation : « Ils ont été prisonniers de leur véhicule pendant une dizaine d’heures, par temps froid, avec une information limitée, voire inexistante, sur des opérations de secours. »  


Développée au Québec depuis six ans.

Au Québec une telle application existe. Elle est toujours en dormance alors qu’elle pourrait être rapidement déployée en quelques mois sur l’ensemble du territoire québécois.  





Cette application dont la fonctionnalité a été reconnue par les corps policiers, permettrait aux autorités de la sécurité civile de rejoindre directement tous les propriétaires de téléphones intelligents avec des messages d’intérêt public. Les corps policiers savent déjà qu’ils peuvent utiliser l’application avec des photos, des vidéos et des textes descriptifs permettant l’identification de terroristes, d’adolescents en fugue, de femmes autochtones portées disparues ou de criminels. Une telle application avec un contenu aussi vaste et éprouvé, n’existe nulle part ailleurs dans le monde.


Contrairement aux messages de Facebook ou de Twitter qui se perdent dans une avalanche d’informations, l’application pourrait être entièrement dédiée à la sécurité publique et rendue disponible gratuitement avec l’appui des pouvoirs publics, à l’ensemble des citoyens dont 80% sont propriétaires de téléphones intelligents.

France et Alberta; pas le Québec.

C’est d’ailleurs pour ces raisons, que la France l’automne dernier, a introduit l’application SAIP – Système d’alerte et d’information des populations-  une application dédiée aux messages de la sécurité civile, application que j’ai moi-même d’ailleurs installée sur mon propre téléphone cellulaire.





Même chose en Alberta avec l’application AEA – ALBERTA EMERGENCY ALERT-. C’est d’ailleurs la seule province au Canada qui a développé une telle application pour la sécurité publique, afin de rejoindre avec des conseils et des informations, tous les propriétaires de cellulaires en cas de catastrophe climatique ou industrielle.






Il y a vingt ans, même laissez-aller.

Il y a presque vingt ans, on s’en souviendra, c’était la crise du verglas; un autre évènement climatique d’importance.




En tant que journaliste j’avais demandé au premier ministre Lucien Bouchard et au PDG d’Hydro-Québec André Caillé, pourquoi la société d’État ne s’était pas dotée de « pylônes d’urgence ». Des pylônes permettant d’être rapidement assemblés afin de remettre en état, en une fraction de temps,  les lignes de transport détruites par le verglas.  

Au cours des années précédentes, une entreprise de Saint-Eustache, s’était butée au refus d’Hydro-Québec d’acquérir ces « pylônes d’urgence » qu’elle exportait pourtant en Amérique du Sud afin de remonter en quelques heures des lignes de transport électriques mises hors d’état de fonctionnement par la guérilla.


On pourrait citer bien d’autres exemples dans notre société, malheureusement trop souvent réfractaire à l’introduction de nouvelles technologies même si la sécurité des gens est mise à mal par leur absence.

Michel Morin

michel@michelmorin.info  

lundi 9 janvier 2017

ADR: Lettre ouverte à la ministre Mélanie Joly


Ex-Commissaire du CRTC
Publication:




Mme l'Honorable Mélanie Joly,
Ministre du Patrimoine canadien,


Chère Madame,

Je sais qu'il est minuit moins cinq et que seule une intervention de votre part pourrait rétablir une situation, injuste à sa face même.

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Aussi à la lumière de l'intention que vous venez de manifester dans les quotidiens La Presse et le Globe and Mail, d'entreprendre une révision des politiques de radiodiffusion dans ce pays, et notamment de revoir les lois sur la radiodiffusion et des télécommunications, tout comme les mandats de la SRC-CBC et du CRTC, ne serait-il pas prudent de maintenir un service spécialisé avant qu'une nouvelle politique soit mise de l'avant concernant les services de télévision spécialisés?

Il s'agit, vous l'aurez deviné, du service de télévision ADR, réclamé par à peu près tous les services policiers au Canada.

Lancé en 2004, ce service pourrait maintenant être débranché du service de base obligatoire des services de radiodiffusion terrestre ou par satellite, à moins d'une intervention de dernière minute de votre part, ne fut-ce que pour prolonger son existence d'encore quelques mois, le temps qu'il faut avant qu'une nouvelle politique soit mise de l'avant. La balle serait alors dans le camp d'ADR de démontrer à nouveau sa pertinence.

Que vous soyez maintenant sollicitée résulte d'une décision incompréhensible du CRTC. Jamais dans l'histoire de cet organisme fédéral, un service autorisé, ayant rempli à 100% ses conditions de licence n'a été traité de la sorte.

Un service public, réclamé comme peu l'ont été, à 100% de contenu canadien; que faut-il d'autre, si la mission du CRTC a encore un sens dans ce pays.

Lors de mon passage à Ottawa comme commissaire au CRTC de 2007 à 2012, j'introduisis ce que le personnel a appelé: le Modèle Morin. Il s'agissait d'un modèle fondé sur la Loi de la radiodiffusion qui visait à récompenser les acteurs qui privilégiaient justement le contenu canadien tout en étant abordable et donc accessible, pour l'ensemble des consommateurs; un «Modèle» qui éliminait l'arbitraire.

À terme ce modèle, le premier de cette nature à être mis de l'avant en plus de 40 ans de CRTC, visait à créer des champions en contenu canadien à des prix concurrentiels et commercialisables. Bien humblement selon moi, le service ADR avait tout ce potentiel. Non seulement le service était déjà réclamé par les services policiers de l'ouest du pays, mais il aurait pu facilement être exporté vers nos voisins américains. N'est-ce pas là ce que vous voulez faire? N'est-ce pas là ce que vous avez exprimé ce weekend dans les pages de deux grands quotidiens du pays?

Permettez-moi de vous rappeler qu'en vertu du modèle Morin (encore une fois c'est le personnel qu'il l'avait nommé ainsi!), ADR obtenait une des meilleures notes que l'on puisse obtenir, tant pour son contenu que pour son accessibilité. Comment le Conseil présidé par le président Jean-Pierre Blais et son vice-président Tom Pentefountas ont pu en arriver à une conclusion différente, reste pour moi un véritable mystère.

N'avons-nous pas pour mission de faire tout en notre possible pour mettre de l'avant une manière «canadienne» et «sans complexes» de faire les choses, surtout lorsqu'il s'agit dès le départ d'un service public réclamé, tant du côté français que du côté anglais.

Le grand théoricien Michael Porter de Boston a toujours privilégié, même à l'échelle internationale, la conquête des marchés à partir d'une base locale pour ensuite conquérir des marchés plus vastes. C'est ce à quoi était appelé le service ADR et la demande était déjà là.

Peu de services, vous l'admettrez, peuvent en prétendre autant, pourraient mobiliser autant de supporters. C'est pourtant ce qui arrive depuis cette décision surprenante des régulateurs. C'est que ce service unique comblait un vide pour les personnes à la recherche d'un proche disparu.

C'était un lien, un lieu de contact avec tous ceux qui avaient perdu les traces, d'une connaissance, d'un ami. Un service dont nous avons tous besoin dans ces temps difficiles lorsqu'ils se présentent, et qu'il faut, se raccrocher à l'espoir de retrouver l'être cher.

ADR est beaucoup plus que la diffusion de personnes disparues. La chaîne produisait des émissions sur tous les aspects de la sécurité de notre communauté. Violence conjugale, intimidation, abus des ainés, sécurité frontalière, lutte contre le terrorisme, pour ne donner que quelques exemples.
Dans une époque où nos responsables politiques parlent de la radicalisation, ADR donnait le droit de parole aux experts qui renseignaient le public d'une façon exhaustive sur le sujet.

Comment reconnaitre le comportement qui mène vers la radicalisation et quoi faire en de telles circonstances? Autant de sujets, sur lesquels on pouvait s'informer, parce qu'on pouvait compter sur ADR.

Vous avez encore un doute? Les associations de consommateurs, dans le cadre des audiences, ont appuyé formellement le maintien du service sur le service obligatoire de base; comme le Modèle Morin le proposait. Je sais de quoi il s'agit, outre le Modèle Morin, c'est moi qui par le biais d'opinions minoritaires ai introduit la nécessité bien comprise du «skinny basic service» récemment mise de l'avant par le CRTC.

Madame la ministre, la sécurité c'est une valeur essentielle au bon fonctionnement de notre société et de notre démocratie. Un service comme ADR, c'est une sécurité, c'est un espoir qui apparaît sur une plateforme, et c'est 100% canadien.